samedi 18 septembre 2010

Nouvelle adresse du blog

L'adresse du blog a changé.

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Merci et à bientôt

Nathalie


mardi 15 juin 2010

Qui aimeriez-vous rencontrer ?


Qui aimeriez-vous rencontrer ?
 

Dans notre attente de merveilleux, nous imaginons parfois une rencontre magique. Cet évènement aurait le pouvoir de remplir le vide de nos idées ou de nos coeurs, de nous ouvrir les portes d'un monde enchanté où les obstacles s'effacent à peine effleurés et où les propositions volètent comme des papillons dorés.

Nous sommes de grands rêveurs et nous pensons de façon incantatoire : «si  je rencontrais une personne qui... alors je ...» qui se décline en «je pourrais faire ceci, je serais heureux, je réussirais, j'aurais une vie différente, je serais une-un autre...» illusion rémanente issue de nos lectures enfantines. Notre apaisement exultait alors quand le prince croisait le regard de sa princesse, la révélait à elle-même, promesse absolue d'un changement radical. Le propre du conte est de s'arrêter au baiser et celui du rêve de déserter la réalité. Certes !

Cependant, la réalité a besoin de rêve pour prendre de l'élan et s'épanouir. Penser c'est mettre en perspective des possibles et prendre le temps de choisir ce qui nous convient le mieux, sans trop prendre de risques. Ne nous en privons pas. Qui aimeriez-vous rencontrer ? Comment serait cet autre ? Quelles qualités détiendrait-il-elle ? En quoi votre vie serait différente ? Qu'oseriez-vous faire ?

Répondre à ces questions c'est découvrir la facette de notre personnalité qu'il nous reste à libérer. Si je rêve de rencontrer un artiste qui m'ouvrira la voie d'une plus grande créativité c'est sans doute parce que j'aspire à explorer des sentiers moins balisés. J'ai oublié quelque part comment réfléchir hors du cadre. Ma fantaisie sera le monde à visiter. Si je désire trouver une personne organisée, réaliste, fidèle, c'est que j'ai probablement perdu de vue dans ma propre existence un certain équilibre entre les routines et l'improvisation. Il me faudra reintégrer un peu plus de retenue entre deux pulsions.

" Soi-même comme un autre " écrit le philosophe Paul Ricoeur. Avant de rencontrer l'autre, il faut se rencontrer soi. Être capable de savoir ce qui nous appartient et ce que nous projetons d'irrésolu sur l'autre. L'autre n'a pas pour rôle de porter nos fardeaux, il a déjà les siens.

Plus nous sommes étrangers à nous-mêmes, plus nous rencontrons des personnes éloignées de ce qui nous convient durablement, tant dans notre vie personnelle que professionnelle. Mieux nous nous connaissons, plus nous approchons les personnes avec qui nous pourrons construire une relation épanouie et heureuse. La magie c'est de croire en notre propre pouvoir, celui de grandir et d'atteindre nos rêves.



4 verbes pour mieux communiquer


Quand nous sommes en relation avec quelqu'un, nous privilégions le plus souvent un axe de communication. Pourtant, au sein d'un relation équilibrée et saine, chacun doit pouvoir demander, donner, recevoir et refuser.

Demander : exprimer ce dont on a besoin et prendre le risque d'une réponse négative.

Donner : être capable d'offrir sans attente de retour ou d'un accusé réception.

Recevoir : être dans une position d'ouverture et s'efforcer de ne pas préjuger des intentions de l'autre.

Refuser : faire la différence entre refuser ce que nous tend une personne et refuser la personne. Il faut savoir oser dire non pour soi.

lundi 10 mai 2010

Croire en ce qui est bon pour soi


Croire en ce qui est bon pour soi


"Il est facile de croire, facile de ne pas croire. Ce qui est dur c'est de ne pas croire à son incroyance"
Arthur Koestler


Avez-vous un modèle ? Quelqu'un ou quelque chose qui vous inspire lorsque vous êtes coincé dans une impasse, quelqu'un qui sait faire exactement ce à quoi vous aspirez ?

Mon grand-père est un de mes modèles. C'était un homme aux désirs simples, aux gestes généreux et à l'âme tranquille. Il est mort à 96 ans dans un sourire, presque avec humour. Quand il me regardait en proie à mes tourments, il m'assénait son "c'est parce que tu n'as pas la foi !". Il parlait de la sienne... elle ne résonnait pas en moi mais elle me fascinait. Sa foi était une évidence calme, elle ne se discutait pas, elle était là, forte et légère. J'ai toujours saisi qu'il y avait quelque chose d'extrêmement puissant dans le fait de croire avec sincérité, cela permettait de voir la lumière dans le noir de nos chagrins.

Bien sûr, mon grand-père pensait à la foi en Dieu. Je n'ai retenu que la foi, une énergie qui se dirige dans une seule direction, inexorablement, comme un tapis épais qui se déroule pour nous mener où nous souhaitons. J'ai appris par expérience qu'il y a des tapis dans lesquels on se prend les pieds et d'autres sur lesquels nous glissons le visage au vent. Quand mes croyances sont contraires à mes objectifs c'est comme si les tapis se transformaient en montagnes. Ils sont des obstacles qui se dressent entre moi et ce que je vise. On peut les appeler des croyances limitantes. D'un autre côté, quand mes croyances sont congruentes avec mes désirs, qu'elles vont dans le même sens, alors elles m'ouvrent la voie, me donnent des ailes et créent des dynamiques positives, des synchronicités.

Les croyances sont des pensées à propos de nous-mêmes, des autres et de notre environnement. Elles deviennent des croyances limitantes quand elle réduisent les changements que nous souhaitons entreprendre. Par exemple, je peux vouloir arrêter de fumer mais continuer à croire que je ne cours aucun danger, que ma peau, mes poumons ne risquent rien. Dans ce cas, ma motivation à changer ne sera pas soutenue par ma croyance et elle sera donc faible et peu aidante pour ma démarche. Soit je pense cela parce que dans ma famille tout le monde fume et personne n'est jamais tombé malade - ce qui veut dire que je suis génétiquement protégée- et ma croyance n'est que relativement toxique, soit ma croyance s'appuie sur une dissonance cognitive (c'est à dire "je ne veux pas savoir et je préfère penser le contraire) et il me serait utile de changer de croyance.

La synchronicité c'est l'idée (encore une croyance donc !) que lorsque nous savons où nous voulons aller et que nous avons les croyances adéquates, nous attirons les évènements qui favorisent l'accomplissement envisagé (les bonnes personnes, les bons territoires, les bonnes demandes). Imaginons cette fois que je souhaite faire une émission de radio, que j'y crois sincèrement et qu'objectivement j'en ai les qualités, je vais sans doute être plus attentive aux opportunités susceptibles de m'amener à réaliser ce projet, je vais en parler, engager des actions pertinentes par rapport à cette attente et m'en approcher au plus près. Il s'agit d'une croyance aidante.

Cependant, changer de croyances est difficile. Nos croyances viennent de notre enfance, des discours qui ont été tenus à notre propos, de la place qu'on nous a attribuée. Puisque nous sommes devenus des grandes personnes, il nous revient de prendre en main notre destinée et de faire l'inventaire de ce dont nous avons hérité.

Petit exercice pour changer une croyance limitante

1) Identifier LA croyance limitante la plus invalidante
Prenons l'exemple de la croyance suivante :
"Quand je dis non à quelqu'un dans ma vie professionnelle, je laisse croire que je suis incompétent" puis posez-vous les questions suivantes :

- Quel est le critère important pour moi derrière cette croyance ? 
Exemple de réponse : "être compétent dans mon domaine d'expertise"

2) Pour changer de croyance, il faut agir en cohérence avec le critère qui est important pour vous.

Qu'est-ce qu'une personne compétente ferait dans les situations qui vous intéressent ? Avant de donner son accord, elle poserait sans doute des questions (quoi, quand, comment, quels sont les résultats attendus...) et demanderait un léger temps de réflexion.

A vous de jouer !

mardi 13 avril 2010

Peut-on apprendre à être heureux ?

Peut-on apprendre à être heureux ?

"Le bonheur c'est d'être heureux, ce n'est pas de le faire croire aux autres"
Jules Renard

"Etre heureux, c'est toujours être heureux malgré tout"
Clément Rosset 

Parfois je me demande à quoi sert le bonheur si ce n'est à se sentir malheureux de ne pouvoir être heureux. Existerait-il une tyrannie du bonheur qui disqualifierait les petites joies, les rires suspendus et les plaisirs éphémères ? Le bonheur n'est sans doute qu'une idée de soi et du monde qui n'a de place que dans l'imaginaire. Dans la réalité de nos corps et de nos relations, nous devons composer avec les contraintes du quotidien : temps, moyen, humeur. Etre heureux c'est sans doute être le moins malheureux possible.

Et si le bonheur n'était qu'une compétence qui s'acquiert sans trop de difficultés mais avec un peu de lucidité et de méthode ? Et si finalement le bonheur c'était simple ? Cela pourrait faire sourire et pourtant c'est sans doute vrai c'est à dire ça marche.

J'ai synthétisé pour vous un des modèles exposés par Tal Ben Shahar (professeur de psychologie positive à Harvard) dans son livre "Happier". Cette réduction a le mérite d'éclairer les quatre comportements archétypaux de la plupart d'entre nous et  de pointer leurs limites.
 
La course effrénée de l'esclave du futur
Les gains sont toujours attendus dans le futur. Le moment présent ne peut jamais être apprécié. Le soulagement tient lieu de bonheur.

Le nihilisme de l'esclave du passé
Il n'y a jamais de gains. Le passé ressemble au présent et au futur. Il n'y a rien à attendre. Il faut se résigner. Le bonheur n'existe pas.

L'hédonisme de l'esclave du présent
La satisfaction des besoins tient lieu de bonheur qui n'est envisagé que dans le présent. Le manque d'objectifs et de défis vide la vie de son sens.

Le BONHEUR
On gagne à tous les temps parce qu'on a identifié le but qui a du sens pour soi. Le but de notre vie c'est le but des buts, un but "unificateur", celui qui nous éclaire dans nos choix et nous fait préférer les activités qui nous amènent des bénéfices présents ET futurs. Le bonheur est un compromis entre idéalisme ET réalisme.

En résumé, pour être heureux, il faut avoir identifié LE but fort, réaliste et qui dépend de nous. C'est cet objectif qui donne du sens à la direction que prend notre vie. Puisque nous savons où aller, nous ne perdons plus de temps à hésiter sur nos décisions : elles sont ou ne sont pas cohérentes avec notre but. 

Etre pragmatique n'implique pas le vide spirituel. Il est toujours possible de lire Platon, Aristote, Ciceron, Saint Thomas d'Aquin, Manavadharmasastra ou encore Spinoza. Le bonheur de vivre se conjugue avec le bonheur de penser.


Nathalie Vogelsinger-Martinez

lundi 15 mars 2010

Courir après le temps



Les "R" du temps


Si je vous demande de choisir un animal qui représente le temps tel que vous l’envisagez, lequel choisirez-vous ? …

Pour ma part, j'opterais pour la panthère. Tout d’abord elle est noire et brillante et renvoie d’un côté  à l’obscurité, à ce que j’ignore et qui m’effraie et aussi à ce qui m’attire dans ce que je ne sais pas, comme une  surprise éclairante que me réserve le temps. Elle court vite avec souplesse et puissance et je me dis qu’il est de bon conseil de la regarder : la panthère pantelante, épuisée, stressée perd en efficacité et en fluidité. Pour garder de sa superbe, il lui faut entretenir l’éclat de sa prunelle, la finesse de son ouïe, le mordant de ses crocs.

A ce petit jeu là, j’apprends donc que j’aime courir tant que c’est avec grâce et optimisme mais que je n’aime pas que la course après le temps m’épuise puisque j’y perds les compétences qui font aussi ce que je suis. Et vous ?

Qu’est-ce que le temps ? Une ligne imaginaire qui naîtrait du passé, se prolongerait dans le présent pour fuir vers l’avenir. Où sommes-nous sur cette ligne ? Sommes-nous coincé(e) quelque part ? La ligne est-elle fragile ou solide, droite ou brisée, rassurante ou menaçante ? Pouvons-nous naviguer selon nos besoins, nos envies ? Oui, naturellement, c’est la règle des  trois "R" des aires du temps  : le passé sert à nous Renseigner, le présent à nous Réaliser et le futur à Rêver.
Alors pourquoi courir toujours en ligne de fuite puisque les ressources sont partout et que le temps d’être et de faire se conjugue au présent ? L’équilibre c’est de chercher ce dont nous avons besoin dans l’espace temps qui convient. Je me tourne vers le passé pour trouver des indices et résoudre mon énigme, m’enracine dans le présent pour respirer de tout mon être et me sentir vivant dans le mouvement et dans l'action puis m’abandonne vers le futur pour ébaucher les nouvelles formes de ma ligne du temps. C’est une danse avec le temps, un tango, une valse, une samba, un rock ou un  hip hop.

Que faire avec le temps ? S’y promener pour se débarrasser des émotions venues du passé et dessiner les projets d’avenir. Je remonte la ligne du temps pour m’arrêter à l’égratignure d’un événement perturbant, travailler l’émotion ligotée et construire une nouvelle expérience. Enfin libérée ! Je peux aussi me tourner vers le futur, projeter une épreuve importante, la visualiser en détails, anticiper dans le confort du présent ce que j'imagine de redoutable et qu’il m’est alors possible de préparer, de recadrer.

Pourquoi s’en tenir à courir après le temps alors qu’il y a bien mieux à faire et à défaire ?




mercredi 10 février 2010

Sur la route de la sérénité...



 Sur la route de la sérénité...

... le chemin risque d'être long et - contrairement à ce que l'on vise - proposer une suite de bouleversements et de remises en question épineuses. Pas grave si à l'arrivée nous trouvons du sens à nos agitations assagies ou si le fait de ne pas en donner nous laisse dans une indifférence tranquille. La sérénité ? On en frémit déjà de désir,.. vivre comme porté par le vent, sans plus lutter pour ordonner les évènements, diriger les volontés, simplement vouloir que les choses arrivent comme elles viennent. C'est sûr, il y a du travail avant de s'abandonner, de lâcher-prise !

Le lâcher-prise, parlons-en. Vu de loin et sur le mode opératoire, cela paraît simple. Il suffirait de desserrer les doigts, pinces ou griffes et d'un coup, de tout lâcher sur fond de cri plus ou moins bref et plus ou moins angoissé. Aaaaa....... Vu de près et sur le mode émotionnel, cela l'est nettement moins.

La métaphore est d'une aide efficace pour illustrer le tableau dans son entier. Imaginez vous suspendu quelque part entre terre et ciel, accroché à ce qui vous tient en vie (ce après quoi vous courez finalement). On comprend déjà ce qui fait du lâcher prise un défi. A présent, regardez en haut, en bas, à droite, à gauche ... Le ciel vous inspire t-il ? Le sol est-il loin ? Avez-vous d'autres prises accessibles ? Etes-vous en forme pour négocier la chute façon commando ? Si vos réponses sont négatives, l'idée de lâcher prise et la perspective de vous écraser lamentablement est inenvisageable. Sérénité certes, stupidité nenni. Nous pouvons sans doute dire qu'un lâcher-prise se prépare. Première étape sur la route de la sérénité.

Comment préparer un lâcher-prise ? En s'entraînant répondrais-je ? Commencer par prendre de la distance (juste un peu moins d'implication) par rapport aux choses qui n'ont finalement que peu d'importance et diminuer insensiblement les efforts : 5 mn de moins sur un dossier, un mail de moins par jour, départ 5 mn plus tôt... Petit pas à petit pas. Finalement on constate que pour le Monde rien ne change mais que de notre côté nous gagnons en confort et en disponibilité.

Ce temps dégagé, le garder pour se recentrer, c'est à dire pour être présent à ce que l'on ressent, pour se mettre au centre des efforts déployés, pour écouter son corps s'exprimer dans ses besoins et sa santé. Alors on découvre d'autres prises que celles auxquelles nous sommes accrochées, susceptibles de nous offrir une solide assise pour nous reposer et un horizon pour rêver.

Peut-être est-ce cela la sérénité : se laisser doucement balancer (être flexible), solidement ancré (guidé par nos valeurs et nos priorités), le regard tranquille (confiance en l'avenir), tourné au loin vers notre destinée (sagesse et réalisme).

Bonne route !


mercredi 6 janvier 2010






Patience - Confiance - Persévérance


Et hop ! Nous voilà déjà en 2010, pour le meilleur et pour le pire. C'est la règle du jeu et il n'y a pas moyen de négocier les extrêmes. Par contre, il  existe de belles ouvertures le long de la ligne de vie, un peu et jusqu'à beaucoup de lumière pour rendre le voyage sur terre agréable, distrayant, stimulant et point trop stressant. 


Depuis le début de l'année m'est venue à l'esprit comme une ritournelle cette trilogie apaisante : patience.. confiance.. persévérance. Vous me direz que ce ne sont que des mots et qu'ils réfèrent à des réalités qui sont des challenges pour la plupart d'entre nous, bref qu'ils ne sont efficaces que le temps de les prononcer. Pourtant, si vous prenez un moment pour les considérer, vous découvrirez que leur "pouvoir" quasi-hypnotique est loin d'être anodin et leur impact dépasse les secondes nécessaires à leur articulation.


Imaginez-vous bien calé(e) dans votre fauteuil face à la liste incroyable de tâches que vous vous êtes promis(e) d'accomplir pour la journée. Malgré votre énergie, il est à fort à parier que le stress commence à monter et le doute à vous envahir. Je passe sur toutes les flagellations mentales que vous vous infliger histoire de saper votre moral et de trouver refuge dans une position de repli. Voilà, c'est à ce moment là qu'il vous faut sortir la phrase magique : respirez, fermez les yeux pour vous centrer sur vous-même (puisque c'est vous l'important) et pensez ou dites : patience ... confiance... persévérance. Vous sentez-vous mieux ?

Qu'est-ce que "patience" veut dire ? Le message que "patience" vous délivre c'est que comme le dit le bon sens "tout vient à point", rien ne sert de s'agiter outre mesure, vous n'êtes pas responsable à vous seul(e) de ce qui se déroule autour de vous. Sans verser dans le déterminisme , il y a sans doute quelque chose qui se joue sans nous et qui impose son rythme et sa volonté. Par contre, ce qui dépend de vous c'est l'intention que vous avez de voir les choses se réaliser (votre liste de tâches). Donc lancez dans la machine 2010 vos souhaits, alimentez-les de temps en temps et soyez patients. No stress.

"Confiance"... ce mot-là est dans toutes les bouches, responsable de tout, déserteur, saboteur, désiré, imploré.  Combien de fois nous répétons-nous "si je pouvais avoir confiance en...". Décidez-le ! A partir d'aujourd'hui, engagez-vous à avoir confiance et regardez ce qui se passe de différent. Bien sûr, il vous faudra alors trouver d'autres excuses pour affronter ce qui vous fait peur mais peut-être pouvez-vous choisir d'aller vers ce qui vous rassure. Peut-être pouvez-vous faire le choix du confort plutôt que d'approcher le grill. Nous ne pouvons avoir confiance qu'en ce qui nous semble réaliste et réalisable.

Pour finir, venons-en à "persévérance". Celui-là également nous donne bien du fil à retordre. Il y a tellement de fleurs attirantes dans notre environnement que nous sommes tous devenus des butineurs, perdant de vue le cap que nous nous sommes donné.  A moins que ce soit le découragement, le manque de reconnaissance qui sape notre entrain, le syndrome de"l'aquoiboniste" pour citer Gainsbourg. Peut-être devons-nous trouver des objectifs qui nous motivent vraiment et qui nous alimentent régulièrement parce que leur réalisation est une source d'énergie. Peut-on persévérer pour atteindre une situation qui ne nous intéresse pas, nous angoisse ou pire nous menace ?. "Persévérance" rime donc avec "congruence" c'est à dire alignement de nos valeurs, de nos intérêts, de nos compétences et de nos objectifs.

Je vous souhaite donc pour 2010 d'entonner à la moindre faiblesse "confiance... patience...persévérance" et de vous rappeler qu'il est bon d'être vivant.





Photo : d'après un dessin de Cambon